Depuis longtemps je retiens mon souffle. J'inspire et expire difficilement. Je me tiens comme raide sur une ficelle, prête à tomber dans le vide. Sans savoir si je vais tomber du côté de l'abîme rougeoyant de flammes, ou si j'atterrirai dans le blanc cotonneux. Je vis ou survis en fonction d'un autre depuis toujours. Le silence est mon pire ennemi depuis toute petite. Etre craintive de la réaction d'autrui, marcher sur des œufs, me mettre dans le moule que celui-ci m'aura préparée. Je me fonds dans la masse, et je m'oublie presque totalement. J'étouffe, je manque d'air, je m'asphyxie du bonheur...
Oui je peux me comporter comme une enfant capricieuse, ayant besoin d'attention, d' être écoutée, que l'on ne me frustre pas, allant dans mon sens, me réconfortant et m'apaisant comme l'enfant ayant besoin de son doudou, de son objet apaisant, d'une protection maternelle ou paternelle. Oui je peux réagir vivement pour de simples choses futiles, oui je peux pleurer, m'énerver, me fâcher, et claquer les portes pour après venir m'excuser et chercher de l'apaisement dans tes bras. Oui je peux dire oui alors que je ne veux pas, oui je peux refuser alors que j'en ai envie. Parce que je ne sais pas ou...
Il est comme un fantôme du passé qui te hante au présent Pas toujours actif, il arrive à te surprendre sans que tu t'y attendes, comme un souffle dans ton cou, un frisson sur ton bras. Tu le vois surgir de là, à cet endroit inattendu, invisible de tous mais si réel dans ton âme et dans ta chair. C'est comme cette ombre qui te poursuit, alors que le jour n'est plus et que la nuit tombe. Comme ce vent soufflant dans les feuilles mortes d'automne, faisant virevolter les poussières acres et humides. Cette ombre qui s'étend jusqu'à presque d'atteindre. Elle grandit au fil de la déclinaison du jour,...
Ça faisait longtemps qu'il n'était resté scotché à mes lèvres autant de temps sans s'évanouir. Tu, il, j'ai remarqué que je souriais et riais facilement ces temps ci. Et pour une fois il n'était pas de façade, il était vrai, il était sincère, il était rouge vif, crémeux, ou au naturel. Mais il était posé sur mon visage en rayonnant les rides qui commencent à s'ajouter tout autour. Les joues rebondies, les petites fossettes, le pétillement dans les yeux et le bien-être qu'il fait transparaître aux regards de tous. Il n'avait pas à s'effacer face aux pleurs, à l'ennui, à la peur ni aux doutes. Il...
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Ce silence toujours entre eux. Chacun de son côté rumine ses pensées,...
Parfois les mots font plus mal que les gestes
Ça y est, elle a craqué ! L'ancienne "Elle" est revenue la hanter, elle s'est infiltrée dans son corps et dans son âme. Elle n'a rien pu faire pour l'en empêcher. Les démons sont revenus, à l'affût de la faiblesse , de la pression, de la fatigue, du trop plein, de ses moments d'égarement et de découragement. Elle avait signalé que c'était la goutte de trop, elle criait sa peur et son angoisse, elle pleurait chaque jour suppliant qu'on la comprenne et la soutienne. Mais au lieu de cela, on continuait à l'insulter, la rabaisser, lui reprocher, lui demander...
Écrire, c'est hurler en silence
J'ai épuisé tous les mots, je suis lasse de ne pas être entendue, écoutée, d'être ignorée et traitée comme une idiote. Je m'étais pourtant promis de ne plus crier, mais je n'ai pas réussi. Je pensais pouvoir faire semblant et paraître avec le sourire, mais je me leurrais. J'essaie de comprendre pourquoi je reste ainsi alors que j'ai l'obsession de fuir. Je tente la patience vainement car mes nerfs lâchent et je pleure ma douleur de ne pouvoir exprimer tous mes maux. J'enrage et je dérape, je me confies et je suis bafouée par la tromperie du présent et l'irréprochable...
Je crois que ça y est...c'est la fois de trop, c'est cet irrespect renouvelé, le trop plein, il n'y a plus d excuse excusable, c'est la goutte qui fait déborder le vase. On fait fi de mes concessions, de mes combats perpétuels, de ces attaques ciblées directement ou via des tiers. On me demande encore et toujours de céder, de concéder, de subir tout en souriant et en me comportant sagement Et à côté, on ne reçoit que des insultes, des agressions, des mensonges, des trahisons, des silences, des ignorances....on omet les faits et on oublie les conséquences dans le présent, le futur proche ou lointain....
Cette douleur m'empoigne le cœur, il l'enserre dans un étau et presse si fort que la sensation d'éclatement m'envahit. Après plusieurs jours de faux semblant, de paraître, mon corps et mon âme craquent. Je n'en peux plus de sourire, de rire, d'aimer, d'être ce que je ne suis pas au fond. Les larmes ruissellent sur mes joues dans l'obscurité de la nuit tombée. Je n'ai nul besoin de réconfort, de tendresse, de sentiments de pitié, je veux juste laisser couler le torrent de pluie qui souffrait aux portes de mon abîme. Rien n'est écrit, rien n'est dit, mais tant que je ne saurai pas, je serai meurtrie...
Nous connaissons tous la pyramide de Maslow. Moi-même je l ai étudié pour mes cours de sciences medico-sociales ou ma formation d aide medico-psychologique. Et sans le savoir forcément, on l'utilise dans la vie de tous les jours. Le besoin est une nécessité dans notre quotidien....la base de tout, les besoins fondamentaux de respirer, manger, boire, l hygiène etc.... Bref je ne vais pas refaire un cours là-dessus mais je voulais m'exprimer sur mes besoins, ceux qui me sont personnelles ! Certains prétendent mieux savoir que moi ce qui m'est le plus nécessaire dans la vie ! Certes il y en a qui...
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