Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
une pensée pour panser mes états d'âmes, mes envies, mes doutes, l'envie de partager mes pensées éphémères, mes idées...un journal non intime

Illumination

Sylvia
Illumination

Un soir à Paname, les yeux levaient vers le ciel, le corps fourbu par les kilomètres au compteur, derrière un volant, ou dans les godasses, il suffit de voir cette lumière, pour que nos yeux s'illuminent, et quand le scintillement éclaire quelques minutes la Tour Eiffel, un extase commun dans les voix de tous ces inconnus, nous fait devenir un seul et un même être, celui qui se tait d'admiration.

 

On vogue sur les flots, les embruns marins nous effleurent la peau, on découvre tantôt à bâbord les monuments, tantôt à tribord les gens nous saluant, sans nous connaître, juste par plaisir de partager un moment fugace d'une entente étrangère entre deux mondes pas si différents illuminant cet instant d'un sourire.

 

A s'assoir 5 minutes avec eux, sur un banc public, le long des Champs Elysées ou dans les jardins luxueux de la capitale, un jour ni trop chaud, ni trop froid, un jour oisif et récréatif, culturel et historique, un moment rien qu'à nous qui illuminera nos souvenirs quand on ouvrira dans quelques temps l'albums de nos mémoires.

 

Attablés à une terrasse, dans un bar ou au pied du Panthéon, faisant office de tourismes gastronomes, nous ressentons la faim d'apprendre, de découvrir, de nous émerveiller, du prendre plaisir à errer de-ci de-là, appareil photo en main pour immortaliser ces visions panoramiques de nos heures de voyage illuminés des merveilles que nous offrent la nature et l'architecture.

 

Que l'on soit terre à terre ou doux rêveurs, nous braquons notre regard dans tous les recoins de ce site afin de ne rien louper des enchantements, nous attendant à chaque coin de rue, baptisée d'un nom d'écrivain, de souverain, de star, de grand poète, ou simplement d'un sobriquet venant de l'histoire de France, à démasquer ce que personne avant n'avait remarqué, une illumination cachée parmi ces trésors enfouis dans les impasses des ruelles.

 

Nos pensées vagabondant au gré de nos pas virevoltant sur les graviers, sur les pavés, dans les caniveaux de la ville, on évite les flaques d'eaux que la pluie a laissé entre les parapluies ouverts, le soleil resplendit à nouveau, en traversant les nuages chassés par le beau temps printanier, les rayons se réfléchissant et illuminant les façades aux vieilles pierres d'antan.

 

Profiter et respirer cet air citadin, entre les bouchons quotidiens et les vacanciers de Pâques, se faufiler au travers cette foule, cette liesse de travailleurs et ceux venant parader au bras de la dame de fer, plonger son regard dans la Seine, et imaginer, s'imaginer, nos idées se noyant dans la tumulte fluviale, pour ne pas regretter, juste se satisfaire de ce moment propice, de cette illumination venant d'ailleurs et d'ici bas.

 

 

 

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commentaires