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une pensée pour panser mes états d'âmes, mes envies, mes doutes, l'envie de partager mes pensées éphémères, mes idées...un journal non intime

Cette fille, cette femme

Sylvia
Cette fille, cette femme

Trop jeune, trop vieille, trop sûre d'elle, si timide, avec de l'expérience, trop téméraire, sage, rebelle, elle est ce qu'elle est devenue.

Cette fille....celle qui a grandit au sein d'un foyer brinquebalant, où la vie n'était pas rose, ni bleue, mais plutôt grise ou beige, où les contes de fée n'existaient déjà plus, où le cruel de la vie avait déjà pris siège sur le trône.

Elle ne savait pas qu'ailleurs c'était autrement, elle ne savait pas les conséquences sur demain, elle ne pensait pas savoir plus qu'elle ne devait, elle ne savait pas qu'elle devrait se battre toujours, encore et encore.

Cette femme, devenue par la destinée, une mère, une amante, une amie, une fidèle, une victime.

Des bleus, des plaies, à l'âme, au corps, elle a pansé, guéri, rafistolée, raccommodée, réparée, cicatrisée, mais avec bien des blessures béantes, à peine soignées.

Cette fille, cette femme, à la moitié de sa vie, courage, force, combattivité, guerrière, solitaire, aimante, un jour noir, un jour blanc, un jour espoir, un jour doute, un jour sourire, un jour larme, c'est ce qu'elle est, ce qu'elle sait, ce qu'elle veut.

A terre, à genoux, elle a gravi des montagnes, traversé des déserts, nagé dans des océans déchaînés, elle a survolé les prairies, elle a affronté des tempêtes, elle a vogué vers des horizons divers, elle a essayé, échouant ou réussissant, elle cherche encore.

Elle a bâti des murailles, elle a creusé des précipices, elle a cueilli les fleurs sauvages, elle a survécu dans les forêts tropicales les plus arides, les plus périlleuses, et elle a vacillé sur des plages paradisiaques, elle s'est écroulée dans des puits sans fond, elle a tremblé dans la lave des volcans en éruption.

Cette fille, elle a découvert la vie, appréhendant le vrai, sortant de son imaginaire de jeune imprudente, elle a cru, elle a prié, elle a aimé jusqu'à se perdre.

Cette femme, a pleuré, elle a ri, elle a adoré, elle a haï avec toute sa force, toute sa rage, mais elle a appris, elle a grandi, elle a survécu, en défiant toutes les démons, en voyant les anges lui tendre la main, en ayant foi.

Elle a désespéré souvent, mais elle a continué d'avancer. Elle a pris les petits sous son aile, et a détruit la carapace l'empêchant de voir la lumière, elle a fondé son propre totem, et elle glorifie la bonté divine.

Cette fille, cette femme, c'est moi, c'est toi, c'est elle, c'est nous....

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Commentaires
R
Chère amie Sylvia, votre texte est un véritable tour de force, une ode à la résilience et à la transformation, il est évident que vous avez traversé des épreuves et des triomphes, des moments de doute et de découverte, votre parcours est un témoignage de votre force et de votre courage, vous avez gravi des montagnes, traversé des déserts, survolé des prairies, affronté des tempêtes, et malgré tout, vous avez survécu. Vous avez découvert la vie, aimé, pleuré, ri, adoré, et vous continuez d’avancer, c’est admirable, votre texte est un rappel que nous sommes tous en constante évolution, façonnés par nos expériences et nos choix, nous sommes tous à la fois cette fille et cette femme, naviguant à travers les défis de la vie, merci de partager votre histoire avec nous, elle est une source d’inspiration et un rappel que nous sommes tous connectés dans ce voyage qu’est la vie, avec toute mon admiration, Régis.
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S
merci cher Régis de me lire, me commenter, me comprendre à travers ces écrits. je vous suis également sans forcément le montrer, encore merci