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une pensée pour panser mes états d'âmes, mes envies, mes doutes, l'envie de partager mes pensées éphémères, mes idées...un journal non intime

Se détacher

Sylvia
Se détacher
Se détacher

œuvre de Emilie Serris Aimer, avec un grand A, avec affection, par amitié, par amour filial, par sympathie, parce qu'une connexion s'est faite à un moment donné entre 2 personnes. Un amour inné, un amour suspendu, un amour né d'une relation fusionnelle, temporaire, éphémère, qui demeure ou qui se meurt dans le temps. On s'attache à un être, à une sensibilité, à une âme, à un physique, à un mental, à quelque chose qui nous pousse l'un vers l'autre. Deux cœurs, deux corps qui se rejoignent et ne font plus qu'un, un tout qui devient un essentiel. On s'unit, par l'esprit, pas la peau, par la promesse...

Un autre

Sylvia
Un autre
Un autre

Elle n'aime plus, plus comme avant. Elle a décidé de laisser son cœur en berne et de ne plus s'attacher. Elle y arrive, elle est fière, elle se veut seule que mal accompagnée. Elle a tant donné, et si peu reçu, à part les désagréments de s'oublier pour un autre. Elle a tenté, elle a tout essayé, en vain, au final c'est elle qui a été blessée. Mais au fond d'elle, il y a ce petit émoi qui vacille encore. Elle ne le comprend pas, il n'y a rien pour le faire chanceler, contre ventes et marées, il demeure en elle. Elle a décidé, et s'en est fini, ou plutôt non, elle a juste subi le fait que ce ne soit...

Echo de souvenirs

Sylvia
Echo de souvenirs
Echo de souvenirs

Une date, un parfum, un sourire, un lieu, un objet, tout et rien peut faire écho à nos souvenirs. Moment partagé, instant fugace, un temps mis sur pause et rangé au fond de notre mémoire. Les années défilent, on oublie, ou rien ne s'efface, gravé en nous, comme un tatouage sur la peau. Chacun y laissera son empreinte, comme un morceau indélébile de soi, une page écrite dans le roman d'une vie. Une photo, une phrase manuscrite, ou juste une caresse, un baiser déposé sur le bord des lèvres, un simple geste qui émeut en y repensant. L'écho de nos souvenirs se répercute au fond de notre âme, mais chacun...

Etre mère

Sylvia
Etre mère
Etre mère

Etre mère ! Cette bénédiction, ce bonheur, qui n'est pas donné malheureusement à toutes, quand c'est souhaité, rêvé, attendu. Ce n'est pas le destin final que l'on croit, que l'on nous fait croire pour chaque femme, ce doit être voulu, un désir avoué. Etre mère, être une bonne mère, ce n'est pas toujours inné, cela s'apprend, avec le temps, avec l'expérience, avec conviction, avec envie. Etre mère, de multiples façons, de un, de plusieurs, de paires, naturellement, artificiellement, de cœur, de sang, peu importe, tant qu'on lui apporte le nécessaire : l'amour ! Cette mère écoute et entend son enfant....

Affection

Sylvia
Affection
Affection

Une chanson qu'elle a déjà entendu mais à laquelle elle n'avait pas fait attention aux paroles. Elle l'écoute plus attentionnée, le refrain reprend cette phrase : je ne t'aime plus. Le chanteur cherche un synonyme pour cette phrase, pour lui expliquer la raison de ce désamour, du temps qui est passé, et non à cause d'une autre. Elle sérine ce couplet, les mots la pénètrent, elle vit à travers cette mélodie ce qu'elle ressent au fond d'elle. Il explique qu'il n'a plus d'amour, mais du respect de l'affection, et qu'il doit partir. Réaliser que le sentiment qui nous habite n'est plus le même qu'au...

Cycle

Sylvia
Cycle
Cycle

Il y a des engrenages bien huilés, où le mécanisme fonctionne parfaitement, sans faille. Il y a ces autres machineries qui rouillées, déraillent, ralentissent voire cessent de marcher. Le temps de vie, la durée d'utilisation, l'érosion, le manque de soin, une petite miette dans le roulement, et tout peut s'arrêter brutalement. Si tout est ok, si rien ne vient altérer, alors le cycle se déroule normalement, sans aucun ratage, aucune erreur. Mais il est rare que tout soit rose toujours. Il y a souvent à un moment donné, un petit couac qui vient faire chavirer le bateau. Un ouragan, un cataclysme,...

Voyage

Sylvia
Voyage
Voyage

Il parait que les voyages forment la jeunesse. Alors je suis une éternelle jeune ! Je respire quand je change d'air. Au bord de mer, à la campagne, en haut d'une montagne, dans une ville qui frétille de mille lumières, je me ressource en partant loin, ou pas. Nul besoin de traverser les frontières pour voir du paysage, à quelques kilomètres de chez moi je découvre chaque fois de nouveaux horizons. La nature m'émerveille, par beau temps, par jour de pluie, au coucher du soleil comme à l'aube d'une nouvelle aurore. J'ouvre les yeux sur le remarquable comme sur l'ordinaire. Je les lève vers les cieux,...

Etre de passage

Sylvia
Etre de passage
Etre de passage

Il y a de ces êtres qui ne font que traverser votre route, croiser votre chemin, et d'autres qui demeurent longtemps à vos côtés, qui sont passagers de votre vie, et qui vous accompagnent sur les sentiers que vous empruntez. Il y a le temps qui passe, à une vitesse folle, où les saisons se succèdent, se ressemblent ou pas, où la vie défile devant vos yeux, vous aveuglant sur votre point d'horizon. Il y a l'âge qui se compte en année, que l'on dénombre en alignant jours après jours les bâtons, et celui qu'on préfère oublier, trop avancé pour se souvenir d'hier, et qui nous rappelle combien demain...

Ce couloir

Sylvia
Ce couloir
Ce couloir

Je redoutais d'y entrer, je ne connaissais pas l'endroit, l'inconnu me faisait peur. Une fois que j'avais pénétré dans ce couloir, le stress s'évanouissait. Les couleurs chatoyantes, les dessins sur les murs, les personnes bienveillantes faisaient que l'on se sentait à l'aise. Pourtant ce qui se déroulerait dans les semaines à venir n'enchantait guère. Mais l'obligation de s'y rendre régulièrement était de fait, il fallait se faire une raison ! Au fil du temps, malgré que je ne faisais que patienter derrière les murs, l'angoisse reprenait possession de moi. Il suffisait que je pense ou que j'imagine...

Un caillou dans la chaussure

Sylvia
Un caillou dans la chaussure
Un caillou dans la chaussure

Ce n'est pas forcément douloureux, mais c'est très désagréable. Comme fouler le sable, il s'insinue entre vos orteils, quelque soit la godasse, il se colle à la peau, on a du mal à s'en débarrasser. Les plus embêtants, sont les petits pointus, parfois, on les cherche, on ne les voit même pas, passés entre les semelles. On décide de marcher, en se disant qu'il glissera, ou s'en ira de lui-même, mais à chaque pas, il revient se mettre sous la plante de pied. Il irrite, agace, abîme la chair. les frottements sur la peau, agressent, forment une plaie. Qu'on soit sur terrain lisse ou accidenté, il peut...

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