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une pensée pour panser mes états d'âmes, mes envies, mes doutes, l'envie de partager mes pensées éphémères, mes idées...un journal non intime

Crabe

Sylvia
Crabe

C'est l'été.  Le temps des vacances. De  l'insouciance. Des sorties à la mer. Marcher sur le sable fin. Le soleil qui dore les peaux qui s'exposent, innocemment.

La période de l'année où les pieds dans l'eau, piscine, plage, on se ressource, seul, en famille, entre amis.

 

Se promener sur les côtes, gravir des falaises, prendre des chemins escarpés entre les rochers, des étendues de galets ou de sable pour errer et flâner.

S'étendre sur la serviette, à l'ombre d'un parasol ou en construisant des châteaux, pelles et seaux remplis de coquillages divers.

La nature maritime se découvrant sous nos yeux, les algues, les petits poissons, les oursins ou autres crustacés.

Ramasser dans son filet, moules, huitres, coques ou les petits crabes qui cours en marchant sur le côté.

Observer ces bestioles un peu bizarre avec leurs yeux et leurs pinces pouvant vous saisir le doigt douloureusement.

 

Avec son corps arrondi et ses nombreuses pattes, il ressemble à une araignée.

Certains le pêchent pour le déguster comme de la langouste ou des crevettes, avec sa petite mayonnaise ou autre accompagnement.

 

Le crabe a l'air inoffensif, mais il peut vous faire du mal en s'agrippant à vous.

 

Si petit soit-il, il peut se glisser sous vos vêtements, remonter le long de vos membres, et se nicher à un endroit où comme défense il vous attaquera.

 

Il suffit de lui couper la pince pour l'arracher de vous.

Mais insidieusement, avec les autres, il peut de nouveau vous envahir.

Sans parler de ces géants tous bleus qui peuvent vous occasionner de grosses blessures.

 

Il y a un "crabe" redouté par nous tous.

Qui dort en nous jusqu'au jour de son réveil et là tout bascule.

Il entre en vous, s'est installé dans certains organes, il peut-être situé qu'en un seul endroit ou se disperser dans plusieurs.

Tant qu'il est endormi, on ne craint rien, mais on le redoute toujours.

Il a des amis qui l'invitent, et parfois on se demande comment et pourquoi il est arrivé.

Plusieurs alternatives peuvent être mises en place pour l'éradiquer.

Fatigantes, stressantes, contraignantes.

Cela peut fonctionner très vite, mais il ne faut jamais crier victoire trop vite.

Il a le don de récidiver ses méfaits et de les multiplier.

Et là, il cause la plus grande peur dans ce monde : la mort.

 

Ce crabe j'en ai tant entendu parler.

Je l'ai vu de très près.

Il n'a jamais pénétré en moi.

Mais il ma enlevé des êtres chers.

Il revient souvent danser autour du feu de camp de ma vie.

Il m'irrite et il cause trop de dégâts.

Je le hais !

Encore une fois, il a posé ses bagages chez une personne très proche.

Mais on ne l'a pas invité. On lui demande de partir loin.

De nous laisser tranquille.

Nous, on ne mange pas de crabe, alors qu'il nous abandonne sans se retourner. Qu'il retourne en mer, sur les plages d'ailleurs, je ne veux plus jamais le revoir. 

 

J'espère qu'il partira vraiment mais sans emporter ce qu'il a squatté.

Maudit crabe...maudit cancer.

 

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