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une pensée pour panser mes états d'âmes, mes envies, mes doutes, l'envie de partager mes pensées éphémères, mes idées...un journal non intime

Trublions de mes pensées

Sylvia
Trublions de mes pensées

Dans mes rêves ou dans mes pensées diurnes, ils habitent mon esprit.

Que ce soit en bien ou en mal, chacun à fait sa place en bousculant mes habitudes.

Ils ont laissé une trace indélébile dans mon cœur ou sur mon corps. 

Des cicatrices, des blessures, des fêlures, des plaies, des maux, des pansements, des caresses, des tendresses, autant d'empreintes que de promesses non tenues.

Des mots prononcés, des murmures enchantés, des cris assourdissants, des rires fracassants, tous ces bruits que l'on entend et que l'on écoute retomber sur soi.

Ces trublions de mes pensées me hantent à chaque instant, même dans mon subconscient.

 

Certaines sont partis pour toujours, d'autres réapparaissent de temps en temps, des uns se souviennent à moi, et quelques'uns ne me quittent pas.

Je peux les chasser d'un coup de vent, ou les ramener en ratissant les feuilles mortes.

Je peux leur dire adieu, ou les rappeler pour graver dans leur mémoire ma présence.

Je peux les oublier et ne plus prononcer leur nom.

Je peux les imprimer dans ma tête et me remémorer ces minutes de complaisances.

Ces trublions de mes pensées ont fait ou font partis de moi, ils m'émeuvent, me touchent, m'exaspèrent, me désespèrent, me font peur ou me mettent en liesse.

 

De leur bouche est sortie la vérité comme le mensonge, l'amour comme la haine, l'amitié comme l'antipathie, la flatterie comme la méchanceté.

J'en ai gardé et j'en ai jeté, que ce soit leurs gestes, leurs paroles ou leur personne.

Il en reste rien, il en reste peu, il en reste tant.

Ils demeurent ou ils sont partis de mon cœur, mais il y a un endroit où ils s'incrustent encore et toujours, ces trublions de mes pensées.

 

Ils m'ont fait aimer et détester.

Ils m'ont fait rire et pleurer.

Ils m'ont fait être douce et amère.

Ils m'ont fait être femme et ennemie.

Ils m'ont fait être mère et solitaire.

Ils m'on fait être reine et le néant.

Ils m'ont donner de la joie et de la peine, ces trublions de mes pensées.

 

Venez mais repartez, restez mais sauvez-vous, posez-vous mais fuyez, soyez et envolez-vous, trublions de mes pensées.

Vous êtes mon passé, mon présent et mon futur.

Vous êtes ce que je suis, ce que je ne suis plus.

Vous prononcez et taisez ce qui je ne raconte pas, je ne raconte plus, et ce que je conte encore.

Vous perturbez, vous agitez, vous troublez, vous émeutez mes émois.

Je ferme les yeux, vous êtes parfois là, souvent absent, de temps en temps de passage, trublions de mes pensées !

 

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