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une pensée pour panser mes états d'âmes, mes envies, mes doutes, l'envie de partager mes pensées éphémères, mes idées...un journal non intime

Tenir la barre

Sylvia
Tenir la barre

Comme un capitaine sur son bateau, je mène ma barque contre vents et marées.

J'ai traversé des tempêtes et des bourrasques, et je sais qu'il y aura d'autres tornades maritimes devant moi.

L'océan n'est pas calme ce jour non plus.

La houle de la mer démontre qu'au loin des rafales se sont abattues sur le littoral.

Le navire tangue, sans soubresaut, aucun passager n'a le mal de mer.

 

Je tiens la barre d'une main ferme et contrôlée, mais comme tout le monde je peux faillir, par inadvertance, par manque de concentration, ou par fatigue passagère.

Mais je me tiens droite sur mon guet, avec ma lunette pour regarder droit vers l'horizon.

Je me méfie des icebergs, car je devine dans les profondeurs abyssales, leur gigantesque puissance titanesques.

Les rochers rocailleux sont aussi érosifs que la rouille qui attaque la coque de mon voilier.

 

Le gouvernail que je vire à bâbord ou à tribord, selon la navigation que m'indique le compas de bord, pour nous diriger vers cette terre sûre et stérile.

Je regarde rarement en arrière, si ce n'est pour regarder les vagues que laisse mon embarcation dans son sillage.

Même si je me souviens avoir laisser au port précédent, les frasques d'un passé pas toujours simple, je ne compte pas y revenir y faire escale un jour.

Je préfère me concentrer vers ce lever du soleil qui me fait face, et je tiens la barre fermement mais avec douceur.

 

Les canots de sauvetage et les bouées n'ont plus servis depuis un moment, signe que je n'ai plus eu de naufrage depuis longtemps, et je prie Dieu, que cela n'arrivera plus, croyant fort à la performance de ma goélette.

Dans ma cabine, ou sur le pont, je navigue en sécurité.

Je n'ai ni peur de la course en solitaire, ni de la croisière fourmilière.

Les poissons d'argent, les dauphins et autres baleineaux comme partenaires de voyage, ou les marins d'eau douce comme passagers pour m'accompagner.

 

Parfois quelques déferlantes sont plus fortes.

Vous vous accrochez au bastingage.

Mais vous maintenant l'allure, en tenant la barre encore plus fort, vous vous mettez à la cape en maintenant le cap, toujours tout droit devant.

Les nuits d'orage vous dormez peu, surveillant les alentours et les mauvaises surprises, mais les jours de pleine lune, quand la grande bleue est calme et paisible, vous vous émerveillez de tout ce que la nature vous offre, là au milieu de cette grande étendue si sereine mais qui peut devenir votre plus grand tombeau.

 

Dans votre élément, vous voguez vers d'autres cieux, bateau à moteur, ou char à voile, catamaran ou hors bord, yacht ou pneumatique, peu importe le mode de transport choisi, l'important est de tenir sa barre, de lever les voiles, et de flotter sur cette eau limpide, ressource de vie, vers cet horizon florissant.

 

 

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