Moins devient plus

Quand je relis mes articles d'il y 8/5 ou même 2 ans en arrière, je vois beaucoup plus de négatif que de positif dans mes pensées.

J'écrivais vraiment pour panser et guérir mes plaies.

Mais j'étais défaitiste, j'étais désabusée, déjà les bras ballants.

Et même si j'essayais, même si j'espérais, même si j'y croyais, mon attitude, ma façon de ressentir et d'être me donner trop de moins bien plutôt que du plus dans ma vie.

C'est une attraction physique. Comme deux charges contradictoires qui comme des aimants sont inévitablement attirés l'une vers l'autre.

On veut que le mieux s'infiltre en nous, mais ce que nous dégageons est tellement nul, que le pire s'installe et s'accumule à ne plus savoir qu'en faire.

Si soi-même on ne pense pas positif, si on ne vit pas dans l'affirmatif, comment faire venir en soi la valorisation, le courage, la force, la bonhommie ?

Comme une équation à double inconnue, où la résolution de deux signes, l'un étant moins, l'autre étant plus, donnera le résultat négatif à la fin.

Si on reconnait ce qui ne va pas en nous, ce qui n'est pas bon, que nous faisons en sorte de le modifier, de changer notre façon d'aimer, de penser, de s'estimer, de se faire confiance, alors on impacte sur la négativité qui nous habite.

Le comportement des autres affluent sur nous comme tous ces atomes tournoyant autour du noyau.

La polarité se fera si tout est mis en place pour que la gravité s'accentue sur la cible.

Il en va de soi pour notre moi, si on voit le verre à moitié plein plutôt qu'à moitié vide, si on relativise, si chaque expérience difficile nous apporte des leçons, si on s'aime soi avant de donner aux autres, alors l'alchimie opérera et le plus remplacera le moins.

Ce sera contraire aux règles mathématiques.

A nous de déjouer les formules toutes faites.

Les théorèmes deviendront caduques, mais le principal est d'arriver au total souhaité.

Remercier la vie même si les obstacles se dressent sur votre route, prier pour améliorer les conditions de conduite, animer allègrement toutes compétitions fortuites, avancer même les deux pieds liés, se redresser, et sourire face à l'adversité, ce qui rend le négatif positif, c'est de palier à ce qui vous étreint en faisant mal, et en faire une force pour que cela vous fasse du bien.

Si le moins devient plus, alors on a tout à y gagner.

Aujourd'hui quand j'écris, je remarque que j'y mets plus de croix constructives et bien moins de traits de résiliations.

Je me bats pour intensifier les ponctuations relatives à la bienséance, et je jette au plus loin les tirets entre les maux.

Si j'ai réussi à additionner plus de positif, alors il est possible à tous de soustraire ce qui est négatif.

Quand on y croit, le moins devient plus.