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une pensée pour panser mes états d'âmes, mes envies, mes doutes, l'envie de partager mes pensées éphémères, mes idées...un journal non intime

Migraine

Sylvia
Migraine

Elle vous attrape, vous assène de part et d'autre, sans crier gare, ou avançant tranquillement, s'insinuant par petites touches de-ci de-là.

Elle est comme un marteau piqueur qui brise le bitume dans les endroits les plus abîmés de votre tête.

Elle lacère vos tempes avec des couteaux aiguisés et pointus.

Elle soulève en vous des poids morts fondus dans la masse de vos pensées.

 

La lumière aveuglante même de la lueur du jour vous pourchasse à travers votre regard brumeux.

Le tintamarre assourdissant qui n'est que le murmure du vent vous frétille les oreilles, agressant de sa voix la mélodie du silence.

Vous paraissez éreinté, épuisé, anéanti d'un sommeil profond aux accents d'une nuit blanche.

Fermer les yeux, éteindre toutes nuisances alentour, rien n'y fera quand elle s'immiscera encore et toujours au long de cette journée qui ne s'en finit pas.

Les maux tarderont à s'évacuer malgré la pilule à avaler, et vous renoncerez à l'apaisement souhaité.

 

La migraine, ce mal qui vous empêche de jouir pleinement du repos dominical.

La migraine qui darde son épine dans la zone frontale.

La migraine qui résonne comme un refrain de hard rock alors que le son est muet.

La migraine, cette douleur qui palpite sous les pulsations de notre quotidien.

La migraine, sourde, invisible qui s'insinue au plus profond de votre être.

 

Elle est une mi graine qui s'infiltre sous votre peau poussant le germe du spectre du désespoir à son paroxysme.

On se sent parfois impuissant quand rien n'agit pour amoindrir la peine.

Le calme et la patience seront de mise pour endiguer ce mal-être sinueux.

La migraine est vicieuse, perverse, autoritaire, elle ne laisse personne la désaccorder.

Elle poursuit sa quête du tourment momentané, en esquivant les parades de déstabilisation.

 

Aujourd'hui, est une journée migraineuse, reflétant mon spleen et mon envie de rien.

Ni des bras, ni des lèvres, ni des mots ne seront suffire à éradiquer cette vipère qui glisse en moi.

Je resterai blottie, essayant de clore les idées qui s'échappent de cet esprit obstrué.

Dormir et rester néant pendant cette journée de désarroi, tel sera mon réconfort trouvé.

La migraine, ce fléau intermittent qui m'habite en ce dimanche gris de pacotille.

  

 

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